Provenant du mot en arabe «Kafalah - كفالة» qui signifie «Garantie» ou le fait de garantir, le Takaful est un concept basé sur les notions d’entraide et de solidarité entre un groupe de Participants pour faire face à divers risques.
Cette entraide sous forme d'assurance se concrétise à travers la constitution d'un "Fonds des Participants" regroupant les contributions versées par ces derniers au titre de la solidarité de groupe.
Ce fonds servira à compenser les pertes et dommages subis par les participants conformément aux conditions stipulées dans le contrat d'assurance Takaful.
En sa qualité d’opérateur, El-Djazaïr EL-Moutahida veille à la bonne gestion du Fonds selon les principes de la Finance Islamique, ci-après déclinés, ainsi que conformément aux avis et orientations de son Comité de Supervision Charaïque. Ces principes sont :
-Gharar : Incertitude ou aléa. Défini comme étant la vente d’un élément dont l’existence et les caractéristiques ne sont pas certaines à cause de sa nature. Aussi, toute forme de contrat, disproportionnée et qui constitue une perte injuste en faveur d’une partie aux dépens de l’autre est classée comme «Gharar».
-Maysir : La perte totale de la prime d’assurance en cas de non réalisation du risque. Le Maysir peut également invalider un contrat dans lequel le droit des parties contractantes dépend d'un événement aléatoire dont la survenance n’est pas sure
-Riba : La Charia considérant l’argent comme simple moyen d’échange et par conséquent, non comme objet d’un quelconque contrat. De plus, investir le fond de l’assurance dans les moyens de financement générant des intérêts.
-Principe de partage : La finance islamique qualifiée de « participative », étant basée sur des contrats de participation. Elle met en place un système basé sur le Partage des Pertes et des Profits (Principe des « 3P»).
-Adossement aux actifs : Toute transaction doit être sous-tendue par un actif afin de garantir sa licéité. Cet actif doit être tangible, matériel et détenu.